Informations pratiques
Cette rubrique est là pour ceux que cela intéressent, c’est-à-dire par forcement que Jean-Loup et Soizic !
Ce n’est pas une encyclopédie, je vous dis juste les infos que j’ai glanées au passage pour votre gouverne et parfois pour vous faire gagner du temps dans la gestion de l’intendance.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas, j’y répondrais de mon mieux.
Lieux évoqués :
La Corogne - Madère (Porto santo et Funchal) - Canaries (La Palma, La Gomera, El Hierro) - Sénégal (Dakar, Saloum, Casamance) - Panama (Portobelo, Colon, Passage du canal, Panama City, Agent : Yes or Not) - Galapagos (San Christobal ex Chatam) - Les Marquises (Fatu Hiva, Hiva Oa, Ua Huka, Nuku Hiva) - Tahiti (Taravao) - Iles Sous le vent (Huahine, Raiatea - Tahaa, Bora Bora) - Hawaii (Hilo, Honolulu) - Colombie Britanique (Victoria, Vancouver, Canoë Cove) - USA (San Francisco et Sausalito, Iles Catalina et San Diego ) - Mexique (Ensenada, La Paz, Puerto Escondido, Santa Rosalia, Guaymas, Mazatlan) - Panama (Panama-city au retour) - Cuba (Santiago) - Açores (Horta et Ponta Delgada).
La Corogne :
La Darsena est un peu moins chère que Marina Coruña, mais cette dernière fait 50% sur les 5 premières nuits si on a la carte Transeurope Marina.
A La Marina Coruña, très bon Wifi dans le petit salon. Difficile sur les pontons sans équipement spécial que je n’ai pas. Accueil très sympa. Si escale de plus de 3 jours, vous avez droit à une bouteille de blanc que je n’ai pas encore goûtée.
Boutique de pêche bien achalandée : Pombo Nautica, avenue del general Primo de Rivera ; avec un peu de matériel nautique également. Boutique d’électronique pure rue Palomar , un peu au-dessus de l’auditorio Palacio da Opéra. Pour les super marché, pour moi le mieux (prix et choix) est celui de le rue Paraderas, il est en sous-sol face au numéro 23, c’est le pâté de maison en gros derrière le marché qui se trouve, lui, derrière l’église San Jorge qui se trouve, elle, derrière la place de Maria Pita. Cela monte pas mal à l’aller mais chargé au retour cela roule tout seul dans la descente ! Par contre pour trouver les petites boites de légumes que je recherche pour préparer le fond de cambuse, il faut aller dans celui qui est dans le haut de la rue Cabo Santiago Gomez, l’entrée est encore moins visible car à côté d’une entrée de parking, sur le trottoir de gauche en montant.
Gaz Oil uniquement à Marina Coruña. En entrant dans la marina, c’est très bien indiqué.
Madère
Porto Santo
La marina est passée en gestion publique, donc adieu réduction STW. Accueil sympa et très serviables. 6 Euros et quelques sur ancre ou bouée dans le port quelque soit la taille du bateau, les fonds sont de bonne tenue. Environ 20 Euros pour un 10 mètres au ponton (env. 24 pour un 12 m). La marina et le mouillage étaient bondés, du jamais vu. Le chantier qui vivotait les années passées à l’air bien actif. Le mouillage extérieur est vraiment rouleur.
Plus de Wifi à la marina, mais Wifi publique correcte devant l’ancienne mairie. Aux heures d’ouverture, le bâtiment abrite une salle Wifi absolument parfaite pour travailler, gratuit.
Le Super marché dessous la station essence, en ville, est bien achalandé même s’il n’y a pas tout. A prix records, et en plus avec beaucoup de promotions. Du jamais vu nulle part ailleurs (pour l’instant ?). La ville est un peu loin quand on est chargé mais longer la si belle plage compense largement.
Gaz oil en ville, c’est fait vraiment loin pour bidonner.
Funchal
Peu de place mais Kanaouenn en a trouvé une quand même. Amarrage sur pendille ou à couple contre le quai. Accueil efficace et très serviable au bureau. 13 Euros pour un 10 mètres. Le mouillage extérieur est très rouleur, à Machico également. Je suis passé en scooter à Quinta do Machin Chouette, les travaux sont finis, il y a un peu de monde dans les appartements et 2-3 petites boutiques. L’ambiance est moins morte qu’avant. Le port était, lui aussi bien rempli mais il y avait de la place. Il y a aussi de la place à Calheta. Ces deux derniers ports sont un peu isolés, pour circuler, les bus ne sont pas pratiques.
Wifi correcte sur le quai, sous la borne publique. Les bateaux devant la borne le recevaient du bord.
Pour les courses, il y a l’immanquable Centre « La Vie » avec un grand Pico Doce où on trouve de tout ce qu’il y a en Espagne (les espagnols n’ont pas l’air d’utiliser les conserves de viande et de plats cuisinés). Il y a aussi des « Continente » avec un choix un peu différent et le beau marché. Poissons et viande vraiment pas chers.
Aucun problème pour louer voiture ou scooter cette fois-ci.
Eau, électricité et Gaz oil.
Canaries
La Palma (Santa Cruz … S/C pour les intimes)
Bon accueil et beaucoup de places libres. 14 Euros et quelques. 50% de réduction pour les 5 premières nuits avec la carte Transeurope.
Le wifi est assez moyen sur l’ensemble de la marina.
Une petite superette pas loin à prix pas intéressant, surtout après Funchal et Porto Santo. Il y a peut-être mieux plus loin mais je n’y ai fait que quelques courses de dépannage.
Il y a un tout petit loueur de voiture jusque à la sortie de la marina qui m’a fait bon prix pour le lendemain … Sinon, c’est à l’aéroport et un peu cher.
Eau, électricité et Gaz oil.
La Gomera (San Sébastian)
Marina très bien sous tous rapports. Tarif 16 Euros pour un 10 mètres.
Le Wifi, à part quelques sautes d’humeur (trop de monde dessus ?), est correct même s’il faut changer de code tous les jours et utiliser le nouveau dans l’heure qu’on nous le donne.
Les douche sont très acrobatiques à régler mais se sont bientôt les dernières qu’on aura avant longtemps. Cela rend indulgent.
Passez fièrement devant tous les supers marchés plus ou moins grands et chers se trouvant dans les rues et allez à celui qui se trouve sous le Marché Municipal (encore et toujours en sous-sol, on est en Espagne). Il s’appelle Trebol. Il y a de tout à prix standard Espagne.
Il y a une station-service juste au bout du quai pour ceux qui préfèrent bidonner au prix automobilistes et éviter le tarif marina.
Hiero (Puerto de la Restinga)
Tout petit port avec deux pontons dont un peu recevoir quelques visiteurs. Plus de place, j’ai eu droit à l’amarrage à quai rugueux et bande de gros caoutchouc noir pour gros navires, mais sans aucun risque pour le bateau (dans la mesure où il n’y a que très peu de houle qui rentre ?). Etre à quai, cela faisait longtemps et m’a rappelé un temps où c’était monnaie courante. Environ 9 Euros, à quai comme au ponton. Très bon accueil de l’agent de sécurité de service.
Il y a de l’eau, de l’électricité. Et contrairement à ce qui se dit, de quoi ravitailler même si ce n’ai pas des plus pratiques. Superette basique sur le port, je ne vous dis pas où, il est impossible de s’y perdre. Un bon super marché à Valverde, juste à côté de la station de bus en arrivant. Oui je sais, il faut prendre le bus, mais s’il n’y a que cela pour manger, il faut bien le faire. Le paysage sur le trajet vous fera oublier le portage. Si vous avez la chance d’y être un vendredi, il y a une dame qui vend les fruits et légumes locaux de très bonne qualité et pas cher sur la plate-forme juste au-dessus de l’arrêt de bus que vous trouverez très facilement en demandant sur le port, il n’y en a qu’un ! Le super marché de Valverde est à un prix raisonnable aussi. Vu le niveau de vie ici, il ne doit pas pouvoir faire plus.
Mais quand même, si c’est la dernière escale avant « plus loin », le mieux est de préparer tout avant, là où c’est plus pratique.
Wifi dans les bars (El refugio est au calme un peu derrière le front de mer et vraiment sympa).
Gaz Oil au fond à droite en rentrant, demander au chantier.
Sénégal
Dakar (Mouillage baie de Hann, devant le CVD)
Le mouillage est de tenue moyenne, faites attention et assurez. Toute l’équipe du Club de Voile de Dakar est là, toujours très serviable. Il faut dire aussi qu’ils sont aussi à l’affut de travail. Famara au bureau, Arouna en « responsable d’équipe », Diego à la voilerie, Moussa aux hors-bords, Tafa et les autres. Ils sont là pour tout et tout enseignement. Eau, gaz oil etc. On peut sortir les bateaux sur un chariot sur la plage, j’y ai vu un Maramu et un Rêve d’Antilles, les deux en même temps.
Pour les formalités, pas de problème pour l’équipage et pour le premier mois du bateau. Ensuite, officiellement, il faut faire une importation temporaire en douane. Opération longue couteuse et obscure. Je l’ai fait il y a deux ans, je ne recommencerais pas, une pure folie ubuesque. On peut également avoir un deuxième mois après (officiellement) sortie du territoire (par exemple en Gambie). Ceci est officiel, pour le reste, c’est totalement à la grâce de dieu.
Pour les appros, il y a un super marché Attack en ville que tout le monde connait tellement que le rond-point s’appelle maintenant le « rond-point Attack, c’est beau la société de consommation !. Il est bien achalandé, un peu plus bas, à côté de la station essence, il y a un Dias moins fourni, plus cher mais qui a deux trois choses intéressantes. Fruits et légumes sans problèmes où vous voulez et des produits locaux au petit marché en face des pêcheurs. Il faut faire un peu attention aux prix mais j’ai trouvé cette fois ci qu’ils ne cherchaient pas à matraquer. Rarement besoin de marchander. Le seul point noir, les taxis qui sont insupportables, de vrais requins. Toujours bien se renseigner avant si possible et ne jamais monter tant que tout ne soit pas bien clairement défini, le prix et la destination. Au moindre doute, refusez de monter.
Le Wifi du CVD est poussif et souvent surchargé mais on y arrive quand même avec de la patience. Si vous restez un peu au Sénégal, le plus confortable est de prendre une puce téléphonique. Très pratique pour prendre des rendez-vous. Mais la communication est chère (2 Fcfa la seconde). Sur le continent la couverture est bonne. Dans les iles (Saloum et Casamance), c’est plus aléatoire.
Saloum
Dans les villages des iles, il y a des petites boutiques ou des particuliers qui vendent de façon informelle (demandez) pour dépanner sur du basique (Café, sucre, oignons, crédit téléphonique, …). On peut trouver des légumes en très petites quantité, très rarement des fruits. Sinon, on peut commander à la pirogue villageoise qui va « à la ville » régulièrement.
A Ndangane, il y a des boutiques plus achalandées. La plus fournie trouvée est juste en face du débarcadère, dans l’angle de droite dite « Alimentation générale », il y avait même des petites bouteilles de lait UHT.
Sur la droite, juste avant le petit préau, il fait du café qui se sirote agréablement sous ledit préau avec vue sur le fleuve, tranquille ! Je ne connais pas les possibilités de Foudioune. A ma connaissance, il n’y aurait pas de possibilité de faire sa sortie dans le Saloum, à vérifier mais le passage par Dakar pour cela est fort probable.
Casamance
Dans les îles, c’est comme dans le Saloum.
A Ziguinchor, le repaire des voiliers est Le Perroquet. Le mouillage m’a été qualifié de moyen, je n’y ai pas eu de problème. Accueil sympa, superbe terrasse avec avancée en sable au raz de l’eau, Wifi bon quand il n’y a pas trop de monde dessus. On trouve de tout en ville sauf bien sur les sempiternelles boites de conserves qui sont rares et sans grand choix. La boutique du port (devanture beige au début de la rue qui part du marché, sur la gauche) est bien achalandée et est la « Boutique officielle » des gens de Niomoune. La libanaise qui la tient est très gentille. Il y a aussi quelques petites superettes ou on trouve des produits plus européens, à voir selon arrivages. Le grand marché est très bien pourvu.
Eau au bidon au Perroquet, et gaz oïl également au bidon mais la station est juste derrière.
Les prix des taxis sont standardisés : 500 f la course sauf 1000 pour l’aéroport ou le port lorsqu’il y a un avion ou un bateau. La course en Djakarta (petits 2 roues) est à 300.
Les formalités de sortie se font à l’aéroport (et que là, les rumeurs de possibilité à Elinkine ou Karabane sont farfelues), normalement sans problème. Dans le cas contraire, passez voir Madame Chiche, soit aux heures d’ouverture au consulat, sinon, à l’hôtel Le Flamboyant qui est juste en face.
Le retard de marée dans le fleuve est important : de l’ordre de 5 heures entre Karabane et Ziguinchor. C’est très confortable pour la remontée, mais très difficile à descendre en une seule fois.
Panama
Je suis arrivé à Portobelo.
Je coin est sympa, joli. On peut faire les formalités d’entrée (Immigration et le bateau) mis on ne peut pas y acheter le permis de naviguer (Cruze permit) obligatoire à partir de 72 heures. Mais cela doit être élastique.
Il y a des petites superettes et le Wifi au bar restaurant « Rico y Rico ». Ils sont sympas. Il y en aurait soit disant aussi à « La Casa del Velero », mais il ne fonctionnait pas … et cela n’avait pas l’air d’être un accident.
Le mouillage est dans de la vase ferme par 12 mètres de fond. Normalement c’est bon mais quand le vent prend en alignement de la baie. Cela souffle bien. Je ne suis pas prêt d’oublier la dernière nuit franchement limite.
Colon
Fatigué de la dernière nuit, épuisé par la remontée du mouillage limite avec mon guindeau manuel et la navigation mouvementée, je me suis réfugié à Shelter Baie Marina et y suis resté. C’est aussi assez pratique pour les autorités, contacts avec l’agent et pour trouver de l’aide (les fameux 4 HandsLiners obligatoires) pour passer le Canal. Pour 34 Pieds : 36 $ la nuit. C’est cher mais pas autant qu’avant. Le mouillage au nord face à Colon 2000 m’a été décrit comme petit, pas protégé (encore moins que le FLAT) et devant le terminal des paquebots qui font tourner le bateau dans tous les sens avec leurs propulseurs d’étrave. Le FLAT, c’est : Peu protégé par 15 mètres de fond, avis aux amateurs. Pendant tout mon séjour, le vent est rarement descendu en dessous de force 6.
A la Marina, il y a du Wifi, 10$ la semaine mais de très bonne qualité. Il y a une supérette à prix délirant et surtout un service de navette qui permet d’aller faire des course près de Colon (le centre commercial 4 Alto). Les taxis sont matraqueurs comme toujours, sauf que là, c’est encore pire : Le gringo est fait pour être plumer !
Je suis passé par Tito (+507 64635009 - Il ne répond jamais aux mail parait-il), c’est en fait son fils Marcos qui a tout géré. Il m’a emmené faire les démarches : aller s’inscrire pour le passage au centre de contrôle du Canal puis, après l’inspection du bateau pendant laquelle ils le mesure, aller prendre de l’argent au distributeur et aller payer. Marcos, m’a aussi emmené pour le Cruze permit en même temps que l’inspection. Il a fourni les pneus et les 4 amarres règlementaires. Il aurait pu aussi fournir des Hand-liners si besoin. De l’autre côté du Canal, il m’a emmené et driver pour les formalités de sortie (Zarpe du bateau et Tampon du passeport). Et fourni un certificat de fulmination dont vous allez avoir des nouvelles prochainement.
Coût :
Tito : 181 $ (80 de services, 60 les ‘ amarres, 16 de pneus, et je ne sais plus quoi)
Cruze Permit : 185 $.
Canal : Total 1875$ dont 891 de caution qui sera rendue…j’espère !! .(800 pour le passage, 54 de frais d’inspection et 130 de frais pour la sécurité - sic).
Passage du canal : On a eu un pilote super sympa et super pro. Il dirigeait les manœuvres à la perfection. Donc aucun problème. Sur certains blogs on parle l’expérience presque traumatisante. Pas du tout si le pilote est compétant. Un bon relationnel avec lui est primordial, à vous de jouer et soignez l'accueil ! De toute façonEvidemment, il faut faire attention, la concentration est de mise et il y a des moments où certaines erreurs sont interdites mais ceci n’est pas valable uniquement pour le canal. En tout cas, on a le temps de faire les choses, il faut juste les faire proprement et efficacement. Il faut dire qu’on a passé Gatun derrière un cargo pas gigantesque et San Miguel-Miraflores avec un petit bateau de passagers et un autre radeau de voiliers. Mais no-stress : Les cargos son bien maintenus par les locos ! Pour les remous des écluses montantes, ils sont spectaculaires mais pas méchants, il faut juste reprendre le mou quand cela molli (et uniquement à ce moment-là) et bien bloquer quand cela tend (le radeau se balade latéralement dans les remous). Voilà. L’émotion est, en fait,plus dans l’évènement lui-même que les manœuvres.
Pendant la visite de « mesurement » et donc de contrôle du bateau, il faut :
Normalement les amarres et parre-battages officiels, si vous dites que votre agent va les apporter, cela passe.
Des toilettes en état de fonctionnent m’a-t-il demandé, sans vérifier.
Des feux de navigation en état de fonctionnement, il n’a pas vérifié là non plus.
Une corne de brume, là il a vérifié (Hélas !).
Pour la vitesse, je voulais mettre le vérité (5 nœuds) mais l’agent à voulu 6 nœuds. Puisqu’on passe en deux jours, il n’y a pas de problème avec une vitesse de 5 nœuds. La traversé du lac de Gatun, c’est même faite à 4,2-4,5 sauf à la fin où le pilote a demandé si je pouvais accélérer, ce qui a été fait. Il faut remarquer qu’avec 6 personnes à bord et l’eau douce du lac, le bateau est bien enfoncé et avance moins vite que d’habitude.
Tout cela serait idyllique si l’organisation panaméenne n’était pas en mode « Flou permanent ». Exemple, le matin même, le canal averti un copain qui avait rendez-vous sur le FLAT à 15 heures que son passage était reporté au lendemain … ! Ses Hand-liners ne pouvant pas reporter, je ne vous dit pas le sprint pour rattraper la sauce ! Tout est un peu comme cela, donc c’est en fait cela qui est stressant.
Côté Pacific (Panama-City)
Kanaouenn est actuellement à Playaita, au mouillage dans la baie et donc devant la petite marina qui s’y trouve maintenant. Protégé par vent de nord. Le Balboa Yacht Club, plus en amont, propose des bouées (0,70$ le pied - Dixit Tassio qui y est actuellement, eau, navette et wifi compris). Pour débarquer, le Dingy Dock est à 30 $ la semaine (en promo, normalement c’est 50 ! Et pas de tarif à la journée … On est à Panama !), il parait qu’ailleurs, c’est le vol assuré. Il y a une petite superette en face du Karting à prix redoutable (mais il y a des lunettes de lecture à 3$ !). Vous aurez peut-être la chance d’y trouver du Wifi ?
Pour aller en ville le mieux est le bus (arret sur la droite au sortier de la marina) . Sauf qu’il faut une carte qui ne s’achète qu’en ville (2$ - Il faut une pièce d’identité pour acheter la carte). Donc soit trouver une carte qu’un autre bateau vous passe ou faire le premier trajet en taxi. Attention, les taxis sont les pires rencontrés jusqu’ici. La course est normalement à pas plus de 2-3 $. Si vous y arrivez, chapeau ! Mais refusez les 15 et plus ! A mon avis la limite du tolérable est 5$. Le bus va à Albrook, le terminus. C’est une énorme station de bus où on peut prendre le métro pour le centre-ville et où il y a un tout aussi énorme centre commercial (tout en bas, dans le sens de la circulation, il y a un super marché «Noventa y Nueve - 99»). Les prix sont « Normaux sans plus ni moins » sauf les fruits qui sont très chers. Dans le milieu du centre commercial, il y a une « Zone bouffe » (Mac D, Hut, KFC China Wok etc..) avec le wifi gratuit (je vous y écris actuellement via Wigo). A Playaita, je n’ai pas trouvé de Wifi accessible à un client extérieur (prenez Extérieur dans le sens qu’il vous plaira). Pour le retour prendre la ligne AMADOR. Demandez où la prendre (agent en gilet Jaune-orange puis sur place demandez confirmation à ceux qui attendent déjà) car il y a aucun panneau, à priori c’est tout en haut sur le terre-plein central. Pour rentrer en taxi indiquez « Instituto Smithsonia », c’est juste un peu avant l’entrée de la marina, Playaita est bien avant sur le boulevard et Amador, ben je ne sais pas.
A Panama, au moins pour les formalités mais pour le confort aussi, prendre le plus vite possible une puce locale est bien efficace, cela coute que 1$ la SIM et les communications ne sont pas chères (quoique). On peut prendre des datas à partir de son crédit mais pour moi, avec Movistar, cela ne fonctionne pas. Je n’ai que du « E » donc comme s’il n’y avait rien. A la grande boutique, après ½ heure de tripatouillage, ils ont dit que c’était le téléphone… ben sur ! On a beau être à Panama, Il y a d’autres opérateurs !
Voilà pour l’instant. Pour conclure, à Panama, restez patient et protégez vos nerfs car le contretemps guète à chaque instant. Et les relations sont rarement en mode chaleureux... Mais ceci n’engage que moi !
Pour conclure sur la sécurité. A Panama City, en centre-ville, dans le bus-métro et tous les lieux « Grand public » il n’y a aucun problème. Il parait que certains quartiers sont dangereux, je n’ai pas testé car je voyage pour mon plaisir et pas pour jouer avec ma sécurité. Effectivement, contrairement où mon pif m’aurait bien conduit, je ne suis pas allé dans certaines rues qui m’ont parues un peu sombres ou dont l’état de « déglingue » était plus marqué. Prudence justifiée ou non ? A Colon, je pense qu’on peut quand même circuler dans les grandes rues (pas les autres) bien sûr de jour et à plusieurs. Beaucoup l’on fait, mais en me disant quand même « à plusieurs ». J’y suis allé avec Marcos pour les formalités et je n’ai pas ressenti de danger imminent même en allant retirer 2000 $ en cash au distributeur public, bien que ce soit un moment dont je me souviendrais. Donc prudence, toujours. De telles rumeurs ne sont pas là par hasard. Le site des affaires étrangères recommande de ne jamais monter dans un taxi si : les vitres sont fumées, le numéro du taxi n’est pas bien visible et s’il y a déjà quelqu’un dans le taxi. A Portobelo, plusieurs personnes (de bateau et des locaux) n’ont dit de ne pas sortir la nuit. Je suis rentré un jour à la nuit tombante, certains étaient déjà dans un état de tension alcoolisée nettement palpable.Mais dans la journée, il n'y a pas de problème.
Agent Yes or Not.
A vous de choisir, certains ont pris un agent officiel : efficacité garantie et le canal adore. C’est plus cher mais si vous êtes vraiment pressés, c’est la solution. Certains ont tout fait en solo, c’est faisable aussi et 2 norvégiens ne parlant pas espagnol l’on fait en 2 jours de moins que moi ! Quoiqu’en général, parait-il, c’est bien plus long. J’ai pris la solution intermédiaire et je ne le regrette pas. Marcos connait très bien les méandres et les modes de fonctionnement. Il est connu de tout le monde, cela aide beaucoup pour débloquer certaines situations et il est serviable. Pour le prix, c’est un bon gain de temps dans les démarches et dans un Colon qu’on ne connait pas c’est bien confortable. Pour donner un exemple : Pour la sortie, comment savoir quelles photocopies faire et en quelle quantités, et où les faire. Car côté paperasserie, à Panama, on atteint des sommets, j’ai une enveloppe de 2cm d’épaisseur. Mais restons réaliste, on est à Panama : J’ai attendu 4 jours un papier pour partir ! « Don’t Worry », let motiv mainte fois répété.
Galapagos San Cristobal,
Le projet était d’arriver à San Cristobal (Chatham pour ceux qui ont lus leurs classiques) car il y a un aéroport (bien pratique pour l’arrivée de Michèle !) parait-il de quoi s’approvisionner à foison et toute l’ile n’est pas en parc. En prime il y a une vie locale ce qui à mon goût est un plus. Et d’y rester quitte à visiter ensuite en transports locaux.
Avant d’arriver, J’avais :
A) Pris contact avec plusieurs agents.
Johny Romero qui est représenté à San Cristobal par sa sœur Carmela. Il m’avait fait un devis avec tout un tas de choses (Un peu + de 650$ pour l’agence - sans compter les taxes officielles) dont des « Consular fee » à 310$ mystérieux (Deux fois, il n’a pas répondu quand je lui ai demandé ce que c’était). Bolivar Pesantes qui m’a d’emblée proposé « La Totale » disant que l’autografo était obligatoire de toute façon et devait être réalisé avec que j’arrive. Il fallait donc lui envoyer tout de suite copies les papiers (Acte Francisation et passeports) pour qu’il lance l’opération auprès de autorité en Equateur. Coût de la plaisanterie 1100$ tout compris mais plus certainement quelles bricoles annexes. Et Galapagos Yacht Agency qui m’a dit que je n’avais besoin de rien, j’arrivais et je voyais cela avec les autorités … Ont-ils vraiment compris la question ou alors cette histoire d’agent obligatoire serait une vaste fumisterie ?
Il a été donc convenu que j’appellerais Carmela quand j’arriverais et qu’on verrait à ce moment-là.
B) Caréné le bateau plus que soigneusement (intérieur des passes-coque et des ferrures de safran à la pique à fruit de mer compris) plus peinture sous-marine.
Je suis arrivé un dimanche (!) en milieu d'après-midi (Il y a1 heures de moins ici qu'à Panama)
Je pensais attendre lundi pour contacter l'agent.
Une demi-heure après avoir mouillé à San Cristobal (je n'ai pas vu la bouée W du chenal mais l'entrée n'est pas difficile), un water-taxi avec une dame à bord approche :
- Vous avez besoin d'un agent ?
- Non, je suis en contact avec Carmela Romero.
- C'est moi, je vous attendais depuis au moins 4 jours.
- Il n’y a pas eu beaucoup de vent. J'attendais lundi car je suppose que tout est fermé aujourd'hui
Tout de suite, première question :
- La coque est propre ?
- J'ai caréné et passé une peinture à Colon.
- Oui mais il faut qu'elle soit bien propre répond l'homme de la lancha (qui a un tee shirt de la réserve naturelle...)
Elle monte à bord, aimable.
Je lui dis mon projet (rester là 8-10 jours et récupérer Michèle à l'avion). Elle me demande si j'ai besoin de GO - Je reste évasif en disant que je n'aurais besoin que de 2 ou 3 bidons de 20 litres. Elle me demande combien il était convenu avec John Roméro, là je dis 250 (le prix de base, j'omets tout un tas de choses évoquées en option sur son devis). Elle ne dit rien et la conversation passe sur les frais officiels qu'on calcule à 527 (compris le zarpe de sortie). On discute un peu, prend (avidement) les 400 $ que j'ai de dispo. Elle téléphone pour prendre rendez-vous avec les autorités pour le lendemain à 10 heures. .Elle me confirme ce que j'avais vu en arrivant : on peut débarquer avec sa propre annexe (j'avais lu sur des blog que les Watertaxi étaient obligatoires). Elle prend le temps de répondre à mes questions sur les choses à faire ici. Me dit de ne rien dire pendant l’inspection et de la laisser faire en me prévenant qu’elle dira que je prendrais un Autografo car sinon ils sont retords.
Elle part en me redisant que la coque doit être bien propre pour le lendemain, ce que confirme encore le conducteur de la lancha. Je gonfle le kayak pour aller voir : des anatifes sur l'arrière ! Encore au stade du pied seul mais elles sont là. Je les gratte comme je peux au mieux. Mais ma conclusion est qu'il est matériellement impossible d'arriver avec une coque propre directement d'une navigation de 15 jours en eau chaudes où alors que quelqu'un m'explique comment il fait. Il faut impérativement une vérification avant l'inspection.
Un voisin d'ici m'a dit qu'il fallait faire attention si on nettoyait préventivement avant l'inspection dans le port, le faire côté opposé au quai car parfois ils surveillent du quai et peuvent faire des histoires s'ils remarquent quelque chose. S'ils trouvent la coque pas assez propre, ils prennent des photos vous les montrent et demande de sortir à plus de 40 miles, de nettoyer au large en dehors de la zone de la réserve et de revenir ... pour une autre inspection. Des bateaux se sont vu refuser l'arriver aux Galapagos il y a 8-10 jours. Dans ce cas il est peut-être possible de faire jouer la règle internationale de l'arrêt pour force majeure (72 heures maxi) en ayant des arguments et des preuves assez sérieuses à présenter, après un refus de présence de leur part cela doit être difficile. A mon avis, cette carte est à jouer d'entrée de jeu.
Inspection : 7 personnes qui embarquent (pendant qu'une 8ème farfouillait sous la coque en plongée sans que je m’’en rende compte. Ils ne rigolaient pas avec moi mais pas mal entre eux en se prenant en photo dans le bateau … ! Ils ne m’ont pas parlé des toilettes et je ne suis pas sûr qu’ils les aient vu (le bac à eaux noire est très visible). Il m’ont demandé si j’avais des plantes et des animaux. Ils ont voulu voir mon frais (4 patates 3 oignons et 1 pomme, j’avais tout consommé le reste avant en prévention), et me l’on laissé. Ont voulu savoir combien de boite à pharmacie j’avais, ont regardé la première mais pas le deuxième ( ?), Ont voulu voir les extincteurs et en ont gloussé longuement. J’ai été étonné qu’un reste très longuement le nez dans la cabine avant. Aucun regard dans la cabine arrière. Et bien sûr des tas de papiers.
Le certificat de fulmination fourni à Panama n’a pas été accepté car il ne mentionnait pas le produit (Sipermetrina) ni le dosage (mini 2%) utilisée bien que je l’avais bien précisé à l’agent de Panama. A refaire donc (100$). 4 jours d'attente et 80 $ perdus plus les 50 $ (donc 130 en tout) pour la nouvelle semaine du DingyDock utilisé lundi juste 10 mn (!) - je ne compte pas les 2 heures de retard. Très mauvais plan : Cout global de la plaisanterie fulmination 230 $ !). La fulmination a eu lieu en fin d’après-midi même. Rentré à bord 6 heures après (il fallait, officiellement, ne pas venir au moins 3 voir 2 heures après). J’en ai eu mal aux yeux toute la journée suivante. Deux jours après, en rangeant des vivres, j’ai revu un cafard dans le fameux coffre. Donc si vous vous dites qu’au moins vous gagnerez un bateau propre, que nenni du tout du tout ! Rem. j’ai de rares cafards depuis un à deux mois qui ne se développent pas … Pour l’instant Inch Allah.
Ils ont voulu le Zarpe de sortie de Panama que j'avais. Certains disent sur leur blog être partis de Panam sans Zarpe, comment ont-ils fait à l'arrivée ici ? Donc coût total pour ici (et juste ici à San Cristobal) : 877 $ (250 pour l'agent 100 pour la fulmination et le reste pour les autorités - dont les 100$ de droit d’accès au parc). Cela peut paraitre cher mais j'ai le droit de rester, ce qui n'est pas donné à tout le monde ! Après juste une première petite balade à pied ... ben cela vaut le coup (le coût s'oubliera vite !) !!!
Voilà, je vous dis simplement comment cela s’est passé pour moi donc en Février 2017. Il est très difficile de se faire une opinion fiable à l’avance. Bonne chance à vous.
Coté cambuse, j’avais entendu dire qu’il y avait tout ce qu’il fallait à prix canon. Que nenni là aussi. Mais il y a un marché et autour 2-3 superettes achalandée à peu près correctement. Oubliez les superettes d’opérette près du quai (zone très touristique) qui sont très mal achalandées et hors de prix. Donc il y a « ce qu’il faut » mais côté choix et prix, c’est sans comparaison avec Colon et Panama City.
Pour l’eau, Carmela m’a fourni des grosses bouteilles de 5 gallons (3 pour environ 10$). Trois me suffisant je n’ai pas cherché si on pouvait avoir de l’eau de ville mais c’est bien la première fois que je mets de l’eau minérale dans les réservoirs ! Pour le gaz oil, ellle m’a fourni 80 litres pour Env. 98$ et sans faire payer les 50$ annoncés dans le devis (je dis env ; car je ne me rappelle plus du détail mais l’eau et le GO : 108$, çà c’est sur, c’est ce que j’ai payé !), Livré en lancha au bateau. Pour l’argent, il y a trois distributeurs (dont un en panne). Ils n’autorisent que 300$ de retrait à chaque fois et 600$ par jour. La deuxième fois dans la même journée cela n’a pas fonctionné. Mais avec mes deux cartes il n’y a pas eu de problème. Pour Internet, je suis allé au Mockingbird, café resto sympa (Pub ! :Menu du jour à 4$ : Soupe, plat et boisson). Sur le téléphone, cela fonctionnait à peu près mais très très mal avec l’ordi. Finalement j’ai fini à la boutique internet sur le quai tout proche du poste de Police (3$ de l’heure avec leur machine ou en connexion Wifi sur machine perso). A côté du MockingBird il y a une laverie à 1,5$ le kilo qui est très bien mais il y en a d’autres.
Au final, Carmela a été très serviable et très raisonable dans ses prix par rapport à ce qui avait été anoncé. On est en début de saison et ils attendent ardament les bateaux.
PS. Il faudra quand même faire un débreefing sur le comportement hératique des authorités.
Les Marquises
Fatu Hiva
A Hanavave (Baie des Vierges) c’est très simple, il n’y a rien, aucune boutique. Juste un robinet sur le quai qui fournit de l’eau de captage, claire quand il ne pleut pas trop mais officiellement non-potable. A Omoa il y a une petite boutique de dépannage. Les fruits « tombent des arbres » (principalement des mangues) et les gens en donnent ou troquent facilement (Bananes, pamplemousses, citrons, papayes).
Hiva Oa
Boutique assez bien achalandée en ville et petite boutique à la station-service sur le port. Les prix sont très variables allant de « pas trop cher » à « Exorbitant », mais il y a quand même pas mal de choses pour des achats courants. Bureau de poste en ville et Gendarmerie où les formalités d’entrée sont très simples pour nous Français. Sur le port il y a une station-service pour bidonner le gaz oil et un robinet (Là aussi, eau de captage vite marron après une grosse pluie) sur le quai devant le bureau de l’office du tourisme, également lieu de débarquement en annexe. Un petit chantier est ouvert depuis un an avec sortie d’eau via Parklev. Au sémaphore (un peu plus haut en suivant le chemin qui passe devant le chantier) Sandra offre un ensemble de Yacht services dont un accès Internet qui fonctionne bien (500 Fp la journée). Il y a aussi un accès internet à la Poste à 400 Fp de l’heure, recharges à acheter à La Poste. Au Cyber café un peu après l’espace Gauguin cela ne fonctionnait pas le jour où j’y suis allé (300 Fp de l’heure).
Ua Huka (Baie invisible)
Si vous êtes passé à Hanavavé, vous aurez l’impression de venir d’une grande ville ! Il y a quand même une petite boutique. une mairie, une église, une cabine téléphonique un robinet sur le quai et un terrain de sport à côté de la rivière au fond de la baie : tout le décor « urbain » ( !) Marquisien est là. Le musée a déménagé près de l’Aéroport.
Nuku Hiva
LA grande ville, au point que les gens ne disent plus bonjour. Côté ambiance on n’est plus vraiment aux Marquises. Boutiques, la première est la moins intéressante, celle au carrefour est mieux tenue et mieux achalandée. Celle du côté de la pharmacie a aussi des choses intéressantes. Bien sûr selon arrivages. Le gaz oïl est au grand quai. Wifi sans problème (sauf grosse pluie) soit au bar sur le quai, à Yachting Service ou au bar-resto à côté du marché. Sur le quai, Kevin et son équipe de Yachting Service sont remarquables : serviables, efficaces et « pas plus cher qu’ailleurs" (prenez cela comme vous voulez). J’en fais la pub sans hésiter. Aller chercher de l’eau potable, recharger les bouteilles de gaz, linge, location de voiture ; +689 87 22 68 72 - ysnukuhiva@hotmail.com. Il y a trois points d’eau potable en ville (Eau filtrée et passée aux UV), accès public gratuit.
On est au cœur des Marquises, comprenez « les prix sont à leurs sommets ». Achetez ailleurs tout ce que vous voulez/devez. Mais il y a ce qu’il faut pour du dépannage et (comme ailleurs) plus après le passage de l’Aranui.
Remarque spécial Nonos : ces petites bêtes sont redoutées ici. Est-ce la saison mais je n’ai rien à vous dire là-dessus … et c’est tant mieux. Sauf à Hakaui où ils sont particulièrement réputés, je confirme. Je ne me suis rendu compte de rien sur le coup, mais deux jours après, j’étais couvert de boutons de la tête aux pieds. Pas grave mais pas agréable non plus !
Les Tuamotu.
Il y a bien deux trois bricoles, mais le mieux est d’y aller en toute autonomie.
C’est tout !
Le seul « conseil » que je peux me permettre : Préparez vos yeux !
Les Iles du et sous le vent
Tahiti
Papeete, connais pas. Et on n’est pas obligé d’y aller pour les papiers. Normalement toutes les gendarmeries sont censées pouvoir le faire (si elles savent).
A Taravao (Baie Phaéton), le mouillage est de très bonne tenue et très bien protégé. C’est un trou à cyclone. Il suffit de monter la côte pour se retrouver quasiment en Europe (Supermarché). Le premier est le Carrefour en haut de la côte. Donc, chargé au retour, ben cela descend tout le temps. La trottinette même (sur)chargée roule toute seule. On peut bidonner le Gaz oïl à des stations un peu plus haut.
Pour le Wifi, Carrefour l’offre gratuitement dans la galerie marchande, il fonctionne correctement et général sauf quand il y a trop de monde dessus, ce qui est rare. En Polynésie, une solution est d’acheter du crédit Winispot (350 Fp de l’heure dans les boutiques Wini et les bureaux de poste). Il y a des spots à chaque bureau de La Poste et devant certains bâtiments publics parait-il. Je n’ai utilisé que les postes et le débit est excellent car il n’y a souvent personne dessus.
Tout le monde dit que l’eau n’est pas potable (on est en présence de citadins), donc j’ai pris de l’eau minérale. Deuxième fois de suite. J’espère que la série va bientôt s’arrêter car j’estime indécent d’acheter de l’eau à ce prix-là.
Par contre pour le gaz (parait-il, je n’ai pas vérifié) et tout ce qui concerne le matériel pour le bateau, tout ce passe à « La ville » (Papeete).
Huahine - Faré
Le point le plus remarquable dans les iles sous le vent est la profondeur de mouillages. Sans guideau électrique, trouver dans moins de 12 mètres d’eau n’est pas évident.
A Fare, il y a un super marché juste sur le quai. Très bien achalandé, et les prix sont plus que correctes, sans parler de promotions qui sont souvent tombées sur ce que je cherchais. Avec Super U, serait-ce le début d’une longue histoire ? Devant il y a des vendeuses de fruits et légumes tous les matins.
A côté du SuperU (à gauche quand on est dos à la mer), il y a une boutique de souvenir. Et juste à gauche, une petite cahute attenante. La dame y loue des voitures et des scooters à prix raisonnables.
De l’autre côté, tout près du quai aussi, il y a une station-service pour le gaz oïl. Wifi à La Poste. Je suis tombé sur un HotSpot WDG_YC capté directement à bord ! Entre 300 et 400 Fp de l’heure selon le nombre d’heures du forfait.
Raiatea - Tahaa
A Raiatea, je ne me suis arrêté que dans la baie d’Opoa pour aller visiter le marae Taputapuatea. Le petit quai était libre (16°50,098 - 151°21,867), il y a trois mètres cinquante d’eau.
Et à Tahaa, uniquement dans la baie de Haamene où il y a un bureau de La Poste (donc un distributeur et du Wifi via ViniSpot), un petit supermarché où il y a pas mal de choses. Et on m’a dit un point d’eau.
En passant devant Uturoa, j’y vu un super marché (Champion) sur le quai. A droite du grand quai - très probablement interdit aux plaisanciers - j’ai vu un voilier accosté à un quai qui avait l’air d’être un peu en retrait ( ?). Il y a bien sûr les marinas avec les services associés mais je ne peux pas en dire plus.
Bora Bora
C’est hyper touristique mais il faut avouer (et heureusement) les investisseurs savent choisir les jolis coins ! A Vaitape, il y a tout ce qu’il faut (super marché, station d’essence, poste et même un office du tourisme) mais pas de gaz butane. « On m’a dit » qu’on en trouvait qu’aux marinas de Raiatea. Trop tard pour moi mais cela va devenir un problème en terres américaines où ils ne connaissent que le Propane.
Attention entre le Motu Tapu et Toopua les cartes Navionics et CM93-2012 sont fausses mais avec une luminosité minimale les fonds du passage sont bien visibles et il y a de la place, plus que sur les cartes.
Une mention spéciale pour le Bora Bora Yacht Club, un peu à l’écart de la ville mais pas trop, pile poil la bonne distance pour être au calme. L’accueil est très gentil et serviable. La carte du restaurant est au standard local d’une maison de bonne tenue (donc je mange tranquillement à bord !). Le service (bouée, sanitaires, douche, poubelles, Wifi) est d’un prix correct (1800 Fp si je me rappel bien car ils ne m’ont pas fait payer : Vraiment sympa !) et impeccable. L’eau est en plus mais à deux francs (Pacifique) le litre. L’endroit est à l’abri des rabattants, paisible et ne manque pas de charme.
HawaÏ
Hilo sur Hawai’i (Big Island)
Le mouillage de Reeds bay, dans le sud Est de la rade, à l’air de bonne tenue (à l’air car il n’y a jamais eu beaucoup de vent). La CQR est remontée enrobée de vase dure. Pour débarquer, passez les immeubles et après la petite pointe, il y a un parc. J’y ai laissé l’annexe aux bons soins des piques niqueurs sans soucis.
La douane (Ouverte tous les jours de très bonne heure jusqu’au milieu de l’après midi) se trouve à l’entrée du port de commerce. Sur la route derrière l’aire de pique-nique, prendre à gauche, puis la première à gauche pour passer le petit pont qui enjambe la rivière du fond de la baie, puis c’est la deuxième à gauche. Cette route est l’entrée du port et le bâtiment de l’angle est la douane qui se voit très bien d’ailleurs. Accueil impeccable. Maintenant la douane fait aussi l’immigration donc pas besoin d’aller ailleurs. Le mouillage est géré par le DNRL, organisme d’état qui se trouve dans le bâtiment administratif (2ème étage, sur l’arrière) marqué par un Rond sur le plan. Ouvert les lundis et jeudis uniquement. Si vous y allez, vous gagnerez à payer pour aucun service …Vous n’êtes pas censés savoir ce que je viens de vous dire. Et je n’ai vu personne au mouillage, pourtant sous pavillon jaune et sans avoir fait les formalités pendant trois jours.
Il y a deux supers marchés en ville (Carrés sur le plan), celui de la rue Ululani est bien plus grand. Il y a un incontournable Walmart mais très loin, bien bien après l’université, bus indispensable. Le « Farmer Marquet » est un truc pour touristes et hors de prix.
Le plus proche pour le Gaz Oil : En débarquant, prendre sur la gauche (sur la droite, c’est pour aller en ville), puis tout droit. La station-service est au premier feu rouge sur votre gauche. Si vous avez des soucis d’alternateur ou de démarreur, continuez toujours tout droit sur cette route qui passe devant l’aéroport. Continuez jusqu’à l’angle de la rue qui se trouve juste avant l’immense concession Toyota qui vous ne pouvez manquer. Le gars est super efficace.
Pour l’eau, il y a des robinets (et des douches pour se rincer) sur l’aire de pique-nique.
En ville, sur le front de mer, presque au niveau du Farmer Marquet, il y a la station de bus avec bureau de renseignement. Juste sur la gauche, en regardant la mer, il y a une petite guérite d’information touristique qui ouvre assez tard. Il y a un bus pour aller au Kilauea. Le bus ne rend pas la monnaie, il faut faire l’appoint (1,5 $ le ticket quelle que soit la distance), prévoir donc billets de un dollar et pièces
Pour l’argent, il y a des distributeurs et les grands commerces prennent la carte comme chez nous.
Honolulu sur O’ahu
J’ai carrément mouillé dans le mouillage de la marina de Keehi Lagoon. L’ancre au beau milieu du chenal, le bateau était juste devant les mouillages.
Je devais être vers les 21°19,062N-157°53,588W. Là aussi l’ancre a remonté de la vase dure et a très bien tenue dans l’Alyzée parfois soutenu (Env 3 à 4 mètres d’eau). Je ne suis surtout pas allé au bureau de la marina et personne n’est venu me voir. Les voisins ont été comme souvent aux Etats-Unis, c’est-à-dire totalement indifférents, sauf le dernier jour où, me voyant faire mes préparatifs de départ, ils sont devenus d’un seul coup super « Friendly ». Si cela vous gêne, vous devriez pouvoir (sous toute réserve car je ne l’ai pas pratiqué) aller à droite avant le pont plutôt que de tourner à gauche vers la marina. Vous serez tout seul près de l’espace de loisir de Sand Island avec une plage réputée calme d’après mon guide. Ou peut-être aller plus au fond dans la marina mais le débarquement peut être moins pratique car la sortie se trouve côté bureau marina. Il y a une petite porte dans le prolongement de la rue Mokauea qui est ouverte en semaine, je suppose pour le passage des ouvriers, cela raccourcie et évite de passer devant le bureau.
La douane est sur le Pier (quai) numéro Un dans le prolongement de South Street (ne suivez pas Google et autres farfelus qui m’ont fait tourner en rond dans le bas de Punchbowl Street). Aux Etats Unis, à l’arrivé dans un nouveau lieu, il faut téléphoner aux Coast Guard, ne le faites pas avec votre téléphone français, vous y laisseriez votre budget car cela peut parfois être long. Si vous n’avez pas de téléphone local, il y a des cabines un peu partout ; parfois en mauvais état dans certains quartiers mais en bon état près des musées et bâtiments officiels. Prévoir 50 cents pour une communication locale.
Gaz Oïl, il y a une station sur le boulevard « Sand Island Acces Road », après la rue Auiki, sur la droite si mes souvenirs sont bons. Il y en a probablement aussi à la marina je suppose. Il y a de l’eau sur les pontons avec des tuyaux.
Des bus permettent d’aller à Pearl Harbour (N° 20) et en ville, sinon aller en ville en vélo/trottinette est faisable sans problème. La circulation est très dense mais il y a des pistes cyclables, des contres allées et/ou des trottoirs et les américains roulent très prudemment. Pour le bus, prévoir l’appoint (2,5$ le ticket quel que soit la distance) car le chauffeur ne touche pas à l’argent et ne rend donc pas la monnaie… Mais vérifie ce vous mettez ! En ville il y a un système de navettes pour touristes que je n’ai pas utilisé mais qui a l’air bien pratique.
Courses. Il parait (« On » m’a dit …) qu’il y a un super marché dans le quartier Kalihi-Palama (quartier du musée Bishop). Je n’ai pas eu à chercher car j’en ai trouvé un tout en haut de Chinatown. Lorsque vous avez le temple Kuan Yin (qui vaut la visite) face à vous, continuez sur votre gauche sur le boulevard Vineyard, il n’est pas loin sur le même trottoir, après les immeubles style HLM. Pour le frais, il y a aussi les marchés et boutiques du bas de Chinatown. Il doit bien y avoir d’autres endroits - Tout Honolulu ne vient pas ici ! - mais je vous dis simplement ce que je sais pour vous faire gagner du temps pour certaines choses, cette rubrique n’est pas une encyclopédie.
Il y a un grand Ship (West Marine) sur la Highway 92 (également appelée Nimitz Highway sur les panneaux indicateurs et d’une façon locale). Il est à l’intérieur de la patte d’oie. Un très grand magasin de bricolage Lowe’s se trouve sur le bord de cette même artère, sur le trottoir de droite sur le plan. L’emplacement est approximatif mais la façade (un peu en retrait vue la taille du parking) est immense, vous ne pouvez pas le louper si vous regardez bien. Je pense que c’est avant la rivière contrairement à ce que m’avait dit mon informateur. Mais vous trouverez si vous en avez besoin ! Ils ont vraiment beaucoup de choses, même des boulons en nylon de diverses tailles (Pas américain mais dimensions compatibles métrique).
Il y a, bien évidemment, Internet dans tous les MacDo, Subway, Starbuck presque du monde entier (quoique à Panama city, ce n’était pas le cas), le plus proche est indiqué sur le plan (MacDo - Minitz Highway, Coca en promo à 1$ quelle que soit la taille), il fonctionnait très bien, ailleurs (Musée Bishop, Subway en bas de la rue PunchBowl entre autre) j’ai eu des soucis de connexion avec l’ordi (mais pas avec le Smartphone).
Canada - Colombie Britannique
Victoria
Tout de suite pour votre porte-monnaie, il est impossible de mouiller dans le port ou la baie de Victoria et les marinas sont à 75 $can voir plus. Avis aux amateurs, j’y suis resté un peu plus que prévu, le temps de gérer le problème de charge de l’alternateur. Il y a peut-être moyen de tenter sa chance dans la baie juste au nord de Saxe Point ou dans la baie de Exquimalt (au Nord Ouest de Victoria) ou Cadboro et Oak baies (à l’est) ; n’ayant pas pratiqué ces mouillages je ne peux en dire plus mais cela me parait faisable mais si c'était à faire j'irais à Esquimault le guide disant que c’est bien protégé mais encombré..
En remontant Fort Street, sur la gauche après Gouvernement Street, il y a un grand centre commercial avec des boutiques des opérateurs de téléphonie pour une puce locale si cela vous intéresse, mais pas d’alimentaire. Un peu plus haut, il y a deux banques avec guichets automatique au carrefour de Douglas Street. Et remontant Douglas sur la gauche, il y a, à deux ou trois blocks, un MacDo où le Wifi est excellent. Pour le frais, il y a le Public Marquet et les boutiques dans Chinatown. Un magasin de bricolage (1 sur le plan) se trouve dans le haut de Wharf Street, côté quai en face d’une rue, probablement View street ou Yates Street, je ne me rappelle plus (il faudrait tout noter tout de suite !), mais voici une photo, le bâtiment à lui seul vaut le coup d’œil.
Un grand Ship (Trotac Marine - 2) avec accueil aimable et compétant se trouve à portée de trottinette. Pour l’électricité et l’électronique : Anchor Marine (250-386-8375), l’agence-show room se trouve 780 Spruce avenue (Elle donne dans Douglas Street, au niveau de Topaz Park - 3) mais la vraie boutique est en face de Crystal Pool, juste à l’angle de Crystal Street, l’entrée est très discrète (4). Pas loin il y a un Save On food pour des courses générales mais là aussi je ne sais plus exactement où, cela vous fera un peu chercher !
Pour naviguer dans les eaux locales, je ne saurais vous recommander le grand standard local : le Waggoner Cruising Guide. Il décrit très bien les lieux, les passages dans les Inlets et les rapides. Il parle aussi un peu de tourisme ce qui est un plus agréable. Un annuaire des marées est également indispensable. Attention, Navionics indique lui-même (message -très très- fugitif au moment du chargement des cartes) qu’il n’est pas fiable à une heure trente près. Sur le téléphone, cela à l’air de correspondre à peu près. Bernard a constaté que sur sa tablette (le même logiciel et les mêmes cartes portant … à priori !) les marées sont complètement fausses. Il a alerté Navionics, à leur demande il a envoyé des copies d’écrans contradictoires (de son téléphone et de sa tablette) : à l’heure actuelle pas de réponse. Mais en tout cas il y a très très peu de points courants. Pas assez pour naviguer. Le service hydrographique Canadien édite un superbe atlas des courants heures par heures (Current Atlas, accompagné des Murray’s tables), hélas que pour la partie sud (pour l’instant), jusqu’à Cortes Island. Après, il édite un document plus sobre (Canadian Tide and Current Tables, volumes 6 et 7) mais tout aussi indispensable : dans les passages, des courants de plus de cinq nœuds sont monnaie courantes et des courants de 12-15 nœuds ne sont pas rares, le sujet est vraiment sérieux.
Pour de la boulonnerie inox au pas métrique, il parait que c’est là que cela se passe : Fastener Force - 625 Hillside Str - Victoria.
Vancouver
Le mouillage pour les bateaux de passage se trouve dans False Creek, tout près du centre-ville, pratique et confortable. Il faut s’inscrire sur internet pour avoir un numéro d’autorisation (https://app.vancouver.ca/falsecreekpermit_net/default.aspx). On a droit à 15 jours (ils ne veulent pas de bateaux ventouses). Le Vaggoner dit qu’on peut le prendre sur place à la Heather Civic Marina. C’est là où je débarquais et ai toujours vu la guérite fermée. Il parait qu’on risque une amande de 500 dollars. Ce n’est peut-être qu’une impression, mais deux-trois voisins avaient bien implantés… Au dock, l’amarrage des annexes est normalement autorisé pour uniquement trois heures, mais en la mettant un peu sur le côté pour ne pas gêner il n’y a eu aucun problème pour la laisser toute la journée.
Juste dans le prolongement du pont Cambie (Cambie street), au niveau de la 7ème avenue, au carrefour, il y a un grand magasin de bricolage (Canadian Tyre), et en face un grand magasin alimentaire (Save On Food) très bien achalandé. Au carrefour suivant (à la 8éme rue donc) il y a un immense WholeFood (chaine de super marché tout bio et plus cher mais de qualité) et en face un Starbuck. Il y a un ship derrière Grandville Island du côté de la 4ème avenue (dixit Bernard). Ne sachant pas, je suis allé courir à Vancouver North, après le Stanley Park et le Lions Gate Bridge (Martin Marine, 1176 Welch Street) ! La boutique est un vrai musée, mais ce n’est peut-être pas une raison suffisante pour aller si loin. Pour Internet, il y a des Starbuck presque à tous les coins de rue en ville où on peut se connecter sans consommer si vous ne voulez pas de Café à la mode Américaine. Pour le gaz Oil, je n’ai pas vu de station-service pour bidonner mais il y a des pontons carburant à l’entrée de Victoria et de False Creek, au niveau du pont Borrard.
Plus vers le Nord.
Il y a des petites boutiques de dépannage dans beaucoup d’endroits quand même. Pour du plus sérieux je n’ai vu que Prince Ruppert mais je suppose qu’à Nanaïnamo il doit y a voir aussi des boutiques bien achalandées. A Campbell River, il y a une superette. Internet, c’est quand il veut quand on a un forfait pré payé (et dans ce cas il ne veut vraiment pas souvent. je ne féliciterais pas Tigo : 70 $Can pour quand même pas grand-chose malgré les promesses) ou, dans les villes, au hasard des cafés de rencontre.
Côté navigation, à la lecture, on finit par comprendre que Monsieur Guide Vaggoner navigue au moteur et que nos voiliers (de moins de 12 mètres) sont considérés par lui comme des « Low Powered Vessel » pour lesquels la stratégie est tout de même parfois différente. Dans ce cas il faut parfois être patient et avoir du temps. Par ailleurs, je suis porté à croire que les courants ne savent pas lire, même les abaques du service Hydrographique Canadiens. Du coup, ils ne font pas toujours comme dans le livre. Mais dans les grands passages les choses ont l’air bien callées. Il y a une frontière très nette au niveau des Narrows/Rapids. Au sud on est dans une zone de navigation facile et confortable. Au nord, tout change : températures, brumes, courants sont plus sérieux. Ce n’est pas l’extrême mais c’est plus rude. Je ne peux en dire plus car j’ai eu des conditions de beaux temps exceptionnelles aux dires de beaucoup. Avec Internet (ce qui arrive quand même parfois) ce site pour la météo est pratique et ses pages légères se chargent même avec un très faible débit :
http://meteo.gc.ca/marine/index_f.html
Canoë Cove.
Je n’ai pas d’action là mais c’est un excellent lieu pour un arrêt technique :
- L’équipe est serviable et compétente (bureau - Travlift).
- Les tarifs très raisonnables pour la région.
- Il y a sur place un Ship assez bien achalandé (dont de la boulonnerie au pas métrique jusqu’au 12),
- Des compétences en motorisation (in bord et hors-bord)
- Une entreprise de gréement qui peut tout faire, même des soudures sur inox.
- Il y a un autre Ship plus grand à la marina d’à côté (atteignable même à pied).
- Sydney n’est pas si loin que cela en velo/trottinette (1 heure en trottinette) pour les courses et il y a tout ce qu’il faut : Un SaveOnFood pour le basic (mais évitez les fruits !), en face deux autres boutiques pour les fruits et autres. Presque en face (un peu plus bas dans le boulevard), une quincaillerie. Au bout, à la grande Marina très chic (On est à Sidney), mais à entrée libre (?) il y a un téléphone pour contacter les Zauthorités pour une entrée/Sortie.
- L’arrêt de bus pour aller à Victoria est juste en arrivant sur le pont qui traverse la voie rapide (Une grosse demie heure avec le 70 qui fait route sur la voie rapide et une heure avec les 72-73 qui passent par tous les villages). Toujours pareil : Avoir l’appoint et le « Day Pass » (à demander au chauffeur) est au prix de l’aller-retour.
- Et aussi : Toilettes, douches (eau douce et chaude !), laverie automatique, et Resto-Bistro avec bon Wifi (celui du Ship est très faiblard).
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USA
San Francisco - Sausalito
Quand vous êtes sous le Golden Gate, c’est très simple, vous êtes presque arrivé !
Sur la gauche, il y a Sausalito. Mouillage libre et gratuit. A l’intérieur du chenal, il n’y a pour ainsi dire pas de place : les espaces intéressants sont occupés par des bouées et là où on pourrait croire qu’il y a de la place, ce sont des chenaux secondaires informels mais utilisés par les pêcheurs et autres qui n’apprécient pas trop qu’on gène. Le plus simple, à mon avis, est de mouiller à l’extérieur du chenal. Il n’y a pas énormément d’eau (là où est Kanaouenn - Env 37°51.89 / 122°28.84 - La quille doit être dans la vase sur env. 40cm à marée basse) mais les fonds sont de bonne tenue.
Pour débarquer il y a deux Public Dock (1) (ailleurs ce ne sont que des marinas très privées, donc très fermées). Un au bout de la rue Napa (37°51,73 - 122°29,335) et un autre du côté de la rue Turney (37°51,616 - 122°29,114).
Les deux petites boutiques en ville sont pour dépannage surtout le « Driver Marquet » qui est absolument, hors de prix (Dans la rue Caledonia). Il y a un super marché de nourriture à côté de la Poste, un peu à l’intérieur de la baie bien achalandé mais là aussi à prix vraiment délirants (2). Encore un peu plus loin (env. 20 minutes en Trottinette et très faisable à pied), il y a un Targuet pas très grand mais il y a la base et pas cher. En face il y a un énorme West Marine (3). Dominique de Kéa m’a parlé de plus loin vers le pont au fond de la baie (à 30 Minutes en vélo) un grand One Food ou Save Foot enfin quelque chose comme cela très bien, très grand et pas spécialement cher.
Internet : Il y a un Starbuck (4), mais en journée, le plus confortable est la Bibliothèque Publique, Rue Litho, juste au-dessus du parc pour enfants (5) - Merci Dominique pour le tuyau. A San Francisco, le premier jour, j’ai pris un prépayé chez T-Mobile dont je suis content. C’est comme d’habitude du « E » Mais il ne fonctionne pas trop mal cette fois-ci, la couverture est ok et le débit est suffisant pour les mails et le guidage via Map ; et un peu plus quand tout va bien. C’est déjà une bonne base. Pour 15$ de plus, j’ai le téléphone illimité pour l’Europe : un luxe bien agréable.
Eau : Au premier public Doc (Napa) en partant en diagonal sur la gauche, vous traversez un petit parc, après le terrain de volley, il y a un a un robinet (6).
Gaz Oil : Les deux stations services dans le quartier n’ont que de l’essence ! On est aux States. Sinon il parait qu’il y a une station qui a du Diesel mais au fond de la baie, sur la grand HighWay … Au bout du monde ! Ouf, Il y a un Fuel Dock à la Clipper Marina (7).
Pour aller à San Francisco, il y a le ferry (8) (de env. 7 heures du matin à vers 7 ou 8 heures le soir - les tickets se prennent via des machines automatiques - 12 $) ou le Bus (Le 30, les horaires se trouvent sur Internet et fonctionne bien plus tard le soir - 6$ avoir l’appoint). L’arrêt se trouve devant la banque Wells Fargo (9).
Il y a aussi une quincaillerie dans Caledonia Street, vers le niveau de la bibliothèque. Elle parait petite en devanture mais est très dense à l’intérieur et du coup pas mal achalandée du tout.
San Francisco - En ville
Il y a tout ce qu’il faut en Marina mais je ne peux en dire plus.
Le mouillage dans l’anse du Maritime Park (37°48,53 - 122°25,45) est un petit peu moins bien abrité (plus près du l’axe de l’entrée de la baie) que le mouillage de Sausalito mais de bonne tenue dans 4-5 mètres d’eau, et vraiment au pied de la ville, idéal pour visiter. En théorie on ne peut y rester qu’une semaine, après il faudrait partir une semaine avant de revenir, avec un maximum de 30 jours par an. Mais les gens du National Park Service qui le gère sont sympas et s’il n’y a pas trop de monde, il n’y a pas de problème. Il y a parfois un peu de houle qui accompagne le débarquement sur la plage. Si vous débarquez côté quai des bateaux du musée, attention l’accès au quai ferme très tôt, du genre 16h30 en tout cas 17h, c’est trop tard ! Et il n’ouvre qu’à 10 heures.
Pour Internet, il y a un grand Starbuck juste au-dessus à un block, et ailleurs.
Il y a un robinet sur la plage qui peut servir à autre chose que se rincer les pieds.
Il y a un grand magasin Safeway de nourriture après le parc en longeant la rive en direction du pont. Très fourni et a prix très correct. Il y en a un autre, plus grand, au carrefour de Bay Str et Masson Str. Pour les accros à Targuet, il y en a un immense au carrefour de Mission Street et de la 4ème. Et en montant la côte de face en partant du mouillage il y a un WholeFoods au carrefour de California et Franklin Street pour les amateurs de bio.
Il y a des lavomatics partout et principalement aux abords de Chinatown (par exemple en face du musée des Cablecar un tout petit peu en dessous). Il y en a avant sur le chemin, mais le monsieur du lavomatic m’a dit que là c’était le meilleurs de tous, alors je l’ai cru. !
Il y a également une grande quincaillerie (Cole Hardware) à l’angle de Columbus et Vallero streets.
Et un fuel Dock, en aval du Marine Park Cove, juste après les grands batiments du Fort Masson Trucmuche, c'est la première à gauche (en descendant).
Pour les formalités d’entrée au Etats-Unis, si ce n’est pas déjà fait, je suis désolé mais j’ai jeté par mégarde mes notes, récemment en plus. Mais de mémoire, il faut courir jusqu’à OackLand, pour cela prendre le bus NL au terminal des autobus (11) qui vous largue en haut, dans Grand avenue, au carrefour de Broadway Street (12), il faut la descendre jusqu’à la 7ème pour la prendre à droite jusqu’à Marine street où vous tournez encore à droite. C’est un peu plus loin ; Il y a une patte d’oie et c’est là un peu en arrière. Map ne connait pas et c’est bien dommage.
Il faut y arriver avant 16h30 et téléphoner avant et comme c’est le gars de Montgomery Street qui l’a fait pour moi, donc ben moi pas savoir numéro.
J’ai eu donc cette info au bureau « US customs and Border Protection » 33 New Montgomery Street (c’est entre Market Street et Mission Street, juste au-dessus de la 2nd Street) le tel est (415) 744-1530 (10). Mais n’allez pas au 555 Battery street qui est le grand centre mais qui ne s’occupe que de taxes et ne sont au courant de rien d’autre.
Au départ de Sausalito, le jeu de piste m’a occupé la journée entière.
Ile Santa Catalina.
L’ile est en parc partout. Toutes les criques son aménagées avec des bouées et les tarifs sont sérieux. Pour trois nuits j’ai payé 148 Dollars. A partir du 1er novembre on passe en tarif d’Hiver et on a la semaine pour le prix de deux nuits. Les endroits pour mouiller en eau pas trop profonde sont rares. L’endroit le plus abrité est Catalina Harbor, sur le côté sud de la partie étroite qui coupe presque l’ile en deux. Sans le savoir, c’est là que Kanaouenn est. Il y a un ponton pour les annexes, des poubelles et de l’eau qu’on m’a dit non potable. Lorsque vous avez droit à une semaine pour pouvez profiter de tous les endroits sauf Avalon qui doit probablement « Bénéficier » d’un tarif spécial ! Entre nous, j’y ai vu un mouillage agité, avec des points de débarquements pas évidents.
A Two Harbor, il y a un mauvais Wifi, une petite boutique très moyennement achalandée et réputée très chère (mais le pain et les bananes ne sont pas à un prix affolant). Il y a aussi des douches (2,50$ les trois minutes et dix secondes, c’est précis … et bien court !), un café-restaurant, un bureau d’information touristique et un loueur de Vélo-Kayak-etc. C’est donc très calme (hors saison !). A Avalon, 2 à 3 000 habitants, il y a une grande superette (ou un petit super marché, c’est comme vous voulez) dans la rue qui mène au musée. Donc bien achalandée et à prix étonnants, surtout que la ville est très balnéaire. Il faut croire que c’est pour les locaux.
A part cela, il y a de belles balades à faire sur l’ile.
PS. Le jeune du port qui a une casquette vissée sur la tête, des lunettes de soleil par tout temps collée aux yeux et un sac à dos qu’il doit garder même pour dormir raconte n’importe quoi derrière son abord très « cool » (comprenez : C’est un fourbe de première). Désolé de balancer mais je n’aime pas me faire balader ni me faire arnaquer (ce qui explique en partie le prix payé).
San Diego
Tout d’abord : Pour mouiller à San Diego, il faut un « permit ». Il se prend au ponton de la Police du Port, c’est le même que le ponton des Douanes (dans le chenal, vous continuez plein nord, environ 32°42,55 - 117°14,10). Là, ils sont sensés inspecter le bateau (Gilets, bac eaux noires, extincteur et ancre - ben oui, l’ancre c’est pour mouiller … il fallait juste y penser). Le permis est grosso-modo valable un an pour une utilisation de au total de deux trois mois par tranche de dix jours, je ne suis pas sur des chiffres (je ne retrouve pas le permit pourtant précieusement gardé car héroïquement obtenu) mais c’est un truc dans ce style. Le mouillage dit A9 est le plus près du centre-ville (juste avant la station du Coast Guard - environ 32°43.25 - 117°11.11. Un autre se trouve après le pont Coronado à droite (respectez le chenal sous le pont, la quille de Kanaouenn l’a testé) vers les 32°40,725 - 117°10.20. Il parait qu’il y a un super marché dans les environs. Pour prendre le ferry qui va en centre-ville, c’est un peu loin mais quand même faisable. Un troisième se trouverait dans la darse qui est derrière le ponton des douanes. Lui aussi c’est assez isolé, peut être encore plus que le deuxième. Mais il est plus près des Ships qui sont plutôt de ce côté-là.
La marina publique est derrière le ponton des douanes (env. 1 dollar le pied) et donc elle aussi assez isolée.
Internet : Les Sartbuck sont là. Le plus proche du mouillage A9 que j’ai trouvé : En remontant Beech Street (qui est la première à gauche quand on longe le quai en direction de la ville), à 3-4 blocks après la voie ferrée.
Eau : Je n’en sais rien
Ravitaillement : le Supermarché Ralph’s au 101 G Street, au carrefour avec la 1ere Street, est très bien achalandé et à prix très correct. Si vous voulez absolument acheter un paquet de pates à 8 dollars, allez à côté, dans la 1st St, chez Jimbo’s, votre carte bancaire en sera certainement honorée car beaucoup de prix sont à l’avenant ! Il y a, par contre, une bonne quincaillerie au 675 de la 6ème avenue (Downtown Ace Hardware).
Je suis allé au Landromat (Laverie automatique) dans la 1st Street, un peu au-dessus de Ivy Street, peut être au n° 2335.
En partant toujours du mouillage n°9 (pour débarquer c’est après la station des Coast Guard, vers les 32°43.617 - 117°10 .77 ou d’autres pontons plus loin en longeant le quai), pour aller au Balboa Park, le plus court est de prendre la Laurel street et de la remonter toujours tout droit. Vous arriverez en plein cœur. Sur la droite en montant, au niveau de la 4ème (ou avant ou après mais en tout cas c’est sur un angle sur le trottoir de droite), il y a une boutique qui fait relai postal et surtout des photocopies.
Il y a un bureau d’informations touristiques sur le quai un peu avant le porte-avions. Et un autre de meilleur accueil (peut-être par hasard) au Park Balboa.
Pour aller plus loin, il y a des trains à la gare « Santa Fe ». Et des Trams juste à côté, de l’autre côté du boulevard (2,5 $ le billet et 5$ le Day Pass) pour aller à Tijuana ou Old Town par exemple. A la gare de Old Town, il y a des correspondances en bus pour aller un peu plus nord ou plus à l’Ouest.
Les formalités de sortie se font (Normalement, de réputation et aux dires des Zauthorités elles-mêmes) au ponton de la Douane. Normalement ils viennent (en une demi-heure s’ils ne sont pas sur place) et tout se passe rapidement. Certains l’ont fait à la borne informatique qui se trouve en haut de la passerelle, tout simplement. Mais, arrivé au ponton de la Douane, ils m’ont demandé d’aller en ville pour les faire dans leurs bureaux. Comme quoi, quel que soit le pays (et même aux States donc !) même s’il y a une procédure officielle connue, tout dépend de celui qui est en face de vous, qui peut décider ce qu’il veut. Face aux Zauthorités, c’est toujours le dernier qui parle (et qui est en face de nous !) qui a raison… (A supposer que le fonctionnaire de service ne devait pas avoir le formulaire adéquat ou ne savait pas ce qu’il fallait faire pour des Européens). Bref, les bureaux ferment à 16 heures 30. Bonne chance à vous.
Mexique
Ensenada
Il parait qu’on n’a plus le droit de mouillerdans le port … Je me suis arrêté à la Marina Baja Naval (la marina publique), c’est la moins chère (35 $ jusqu’à 35 pieds et un peu plus le pied après). Ils donnent la marche à suivre pour les formalités et préparent tous les papiers pour ce joyeux marathon : Une aide vraiment plus qu’appréciable. Pour dire, les Américains qui vont dans « Leurs » Marinas prennent un agent pour s’en sortir. Pendant les formalités, si vous savez sortir deux-trois mots d’espagnol, utilisez les au maximum et dites bien que vous êtes Français (et donc pas américain), je soupçonne fortement que cela aide. Pour bien faire passer le message, j’en suis arrivé parfois à ne pas comprendre l’anglais.
Voilà la procédure :
J’ai suivi le mode d’emploi, donné la liasse de documents adéquate à chaque fois, suivi les consignes poliment, patienté quand il fallait, et tout, et tout. Et tout c’est bien passé en deux heures et demi, ce qui est rapide : Prévoyez quatre heures (c’est arrivé à certains) pour être tranquille et moralement prêt.
Pour sortir d’Ensenada, il faut refaire les points 1 et 2 du parcourt d’entrée, prévoir (au vue de mes petites statistiques personnelles dont l’échantillon est scientifiquement parlant non représentatif) entre 3/4 d’heure et deux heures et demi. Selon les mêmes statistiques, c’est payant … ou pas. Si vous partez de suite ou très rapidement, il est possible de faire l’entrée et la sortie en même temps.
Voilà un plan de situation :
Et quelques points de repère, dont l’emplacement du seul distributeur de billets locaux (en pesos donc) en état de fonctionnement à ma connaissance (bien sûr au jour en question, ce qui ne présage en rien pour l’avenir). Indispensable pour payer au Point Un.
Le wifi du Starbuck est impeccable, celui du port est parait-il très mauvais. Soriana est une des grandes chaines de magasins, mais il y a d’autres petits supers marchés moins loin. Il y a une très grande agence Telcel en remontant la rue de MacDo ou celle d’après, je ne sais plus mais demandez. Tous les avis concordent, c’est la solution qui offre la meilleure couverture. Si vous prenez de l’Internet ou lors d’une recharge d’Internet, assurez-vous bien que le montant est bien positionné sur (ou « activé sur ») une des formules proposées, sinon votre crédit partira en fumée à vitesse grand V. Je ne suis certainement pas clair sur ce « détail » technique mais je me suis fait avoir deux fois donc assurez de ce côté-là. La Poste est dans l’avenue Lopez Mateo, si mes souvenirs sont bons, deux blocs après le pont (plus au sud à l’extérieur du plan). Si vous voulez visiter la vallée du vin, le bus se prend là (60 Pesos le trajet) :
Pour le gaz oïl, contrairement à ce qui est dit (ou alors c’est temporaire), là, il n’y en avait pas au port. Il faut aller à 5 milles, à la marina plus au Nord. Pour bidonner, les stations en ville n’ont que de l’essence. Il faut tourner à droite sur le grand boulevard sur lequel on tombe en sortant de la marina (Bd Costero) et aller tout droit, après l’entrée de la base navale. La station est sur le côté droit de la route, à un quart d’heure en trottinette, ce qui doit faire (statistiques dont l’échantillon est, cette fois-ci, plus représentatif) plus ou moins, dans les 2,5 Km.
San Quintin
Il n’y a … Rien. Si déjà vous arrivez à débarquer.
Bahia de Tortugas
Il y a, en fait, plusieurs petites superettes disséminées. La plus grande se trouve dans la rue qui monte en face de l’appontement, sur la droite un peu avant la place. La plus sympa se trouve sur la rue qui monte plus à droite, en face de l’emplacement des pêcheurs (Calle Independencia). C’est une épicerie communautaire. Si vous ne trouvez pas votre bonheur chez l’une, vous l’aurez peut-être chez une autre ? Vous pouvez faire du Gas-oil au ponton (Mouillage devant et amarre arrière en bout de ponton) ou en bidonnant à la station Pemex qui est au niveau de la place (là aussi, tout droit en remontant en face du ponton).
Il y a un bon Wifi chez Maria, le bar-restaurant qu’on voit sur la gauche, au bord de la plage. Accueil très sympa en prime.
Bahia Magdalena (Puerto Magdalena dans Man of war cove)
Il n’y a rien, si ce n’est un vague café qui fait peut-être restaurant.
La Paz
La « Marina de La Paz » est de très bon accueil pour les annexes. Le Dinghy Dock (Env 24°09.29 - 110°19.54) est à 20 pesos la journée à payer « quand on peut » (Sic la pancarte). On peut y prendre de l’eau. Il y a du Wifi au bar-restaurant juste au-dessus mais que je n’ai pas testé. Le bureau de la marina est serviable pour donner des renseignements de tout ordre (si possible !) et donne des plans de la ville. Il y a aussi des poubelles et une laverie.
Sur le premier boulevard en sortant de la marina (Abasolo), en allant vers la droite, il y a (pêle-mêle et dans l’ordre d’éloignement !) :
Tout de suite au premier carrefour, sur la gauche, il y a un petit Ship. Plus loin au feu rouge, à gauche dans la rue 5 de Febrero n°195, à peut-être 5-6 blocs, sur le trottoir de droite, il y a un autre Ship (Lopez Marine) mieux achalandé mais vraiment cher. Plus loin sur le boulevard, sur la droite, il y a une quincaillerie, surtout pour du gros matériel. Plus loin sur le même trottoir, il y a un distributeur à la banque Santander (La deuxième fois, il n’a pas voulu me servir … ?). Il y a un autre distributeur un peu plus loin sur le trottoir d’en face (marino Bank ou Banque Marina ou un nom dans le style qui m’a servi sans sourcilier les deux fois …), il est devant le super marché Chedraui (qui est parait-il bien, au dire d’une mère de famille, donc une source sure !). Encore un peu plus loin, toujours sur le trottoir de gauche, il y a un grand Soriana. Et sur le parking, côté gauche quand on regarde le Soriana, il y a une agence officielle Telcel.
Voilà de ce côté-là sans aller trop loin. Mais plus à la périphérie, il y a un Home dépôt, un Office dépôt, un « Hyper » Soriana, etc… La Paz est une grande ville où on trouve beaucoup de chose (Sauf de la sangle : Le voilier - Ricain installé là - se la garde pour lui, business is business, et pas de partition de musique non plus). Au fait, je n’ai pas parlé de pharmacie. Je ne sais pas si elles sont bien achalandées mais, comme à Ensenada, il y en a presque à chaque carrefour, à vous de choisir !
Côté Gauche (côté ville donc), La Poste se trouve sur le trottoir de droite au premier ou deuxième carrefour sur le boulevard de la Revolution 1910 à partir de la cathédrale (en allant sur la gauche quand on est face à la Cathédrale). Il y a un bon petit super marché sur la rue juste en dessous (rue Madero) 2-3 blocs plus loin. Il est bien achalandé et il y a même un meilleur choix de vins Mexicains qu’au Soriana, si vous être en centre-ville, pourquoi aller plus loin ? La station d’autocar est sur le front de mer, juste après le musée de la baleine : accueil très aimable. Si vous connaissez votre moment de retour, en prenant tout de suite les deux billets, c’est moins cher. Au Carrefour de la rue du 16 Septembre et de la rue Aquiles Serdan il y a une bonne quincaillerie (Ferreteria « El Gallo »). Coté librairie, en remontant le rue qui part à gauche de la cathédrale (Rue Indepedencia) à 2-3 blocs il y a la librairie Allende Books (trottoir de gauche en montant) pour quelques guides nautiques ou non, et beaucoup de livre … en américain ( !). Si vous êtes dans le square devant la cathédrale, face à elle, sur votre gauche, un peu en dessus (donc un peu à droite) de la pharmacie que fait l’angle, il y a une grande Librairie-papeterie (grande à l’intérieur mais petite de façade !) où il y a des dictionnaires Espagnol-Français. La librairie du centre culturel est très bien achalandée en beaux ouvrages en … Espagnol.
Pour le gas-oil, il y a plusieurs de stations-services sur le boulevard en partant vers la droite. Voir celles qui proposent du gas-oil … Sinon il y en a à la marina.
Aqua Verde (entre La Paz et Puerto Escondido)
C'est le seul endroit où j'ai vu "Quelque chose" : Une paillote sur la plage. Le guide parle dans deux endroits de petites boutiques pour les locaux ...
Puerto Escondido
La marina est à 2,5 $us le pied pour les amateurs. Sinon les bouées sont à 0,5 $ le pied. Il se dit que si on mouille c’est le même prix et il se dit aussi la Waiting Room (anse juste avant l’entrée), serait gratuite. La première aversion est probablement vraie, mais si c’est le cas la deuxième à toutes les chances de ne pas l’être, ceci n’étant qu’un avis personnel. Protection parfaite. Il y a des bouées aussi dans l’anse en arc de cercle qui se trouve à l’entrée. C’est moins sympa car proche du quai et de son activité mais pas de clapot et reste proche pour débarquer en cas de grand vent. Laverie gratuite, eau payante (j’y ai pris deux bidons sans rien demander), wifi bon quand il marche, toilettes, douches en construction (Jan 2018). L’accueil au bureau est excellent. GO au fuel dock.
A part cela, l’endroit est très isolé. Deux solutions officielles sont le taxi-requin à 600 Pesos la course, ou la location de voiture à 55 $us la journée, 150 les trois, (la marina téléphone pour vous au loueur de Loreto et la prise en main se fait à la marina). Donc une journée de location ne revient pas plus cher qu’un aller-retour en taxi Mais il y a des bus qui font la nationale 1(au moins Aguila et ABC), dont les horaires sont Mexicains.
Santa Rosalia
Là aussi, il y a une marina Fonatur. Mais on peut aussi mouiller dans le port. Tout le confort d’une marina est là, même les douches chaudes. Je n’ai pas vu de laverie mais n’en ai pas cherché non plus. Isabelle, à l’accueil est très très serviable et donne de bons renseignements, n’hésitez pas. Elle m’a donné, entre autre infos, les tarifs Fonatur :
Le pied par jour/Semaine/mois, en Pesos.
La Paz : 10/56/225
Mazatlan : 9.5/53/214
Santa Rosalia : 8/44.8/180
San Felipe ; Puerto Peñasco : 6.5/36.5/146.5
Guaymas : 7/39.2/157.5
San Blas : 5.5/31/124
Tarifs à sec
La Paz, Mazatlan : 7.5/47.3-42/180-157.5
Santa Rosalia, Guaymas, San Blas : 4/25-24-24/89-84-84
Il y a des tarifs un peu régressifs à partir de trois mois.
La wifi a été très bon, mais cela a l’air d’être le même qu’à Puerto Escondido et Guaymas, donc ce n’est peut-être que de la chance..
Un petit super marché dans la rue qui monte face à la Bibliotheque Gandi (j’ai compté 12 rues), c’est sur le trottoir de gauche, juste après le petit marché que j’ai toujours vu fermé. La façade bleue est petite mais à l’intérieur il y a ce qu’il faut. Il y a aussi un grand Ley sur le quai en direction de San Ignacio, après la friche industrielle. C’est assez loin à pied.
Pour finir, lorsque vous tombez sur la locomotive en arrivant en bas du centre-ville en venant de la marina, (c'est immanquable !). Il y a un jardin public-jardin d'enfant juste derrière (et au fond de ce jardin le bâtiment est le dos de la bibliothèque Gandhi),si vous le longez en remontant sur la droite, au niveau du bâtiment, il y a sur le trottoir un (ou deux ?) panneau(x) avec : Un plan du centre-ville où sont notés les points remarquables. Avec ça, vous avez la clef pour visiter.
Guaymas
Même topo qu’à Santa Rosalia si ce n’est que pour rivaliser avec Isabelle, il faut faire fort.
Les pontons sont moyens car cyclonés il y a trois ans mais cela va. Il se dit (plusieurs sources) qu’il faut faire attention à l’annexe et son moteur.
Le wifi est comme à Puerto Escondido : Bon quand cela marche et puis … il coupe !
Plusieurs gros super marchés dans la rue principale et la ville, très proche, est bien desservie en bus pour rayonner.
Mazatlan
Il y a, là aussi, une marina Fonatur. Heureusement car toutes les autres marinas sont privées. Il n’y a pas beaucoup de place libre (tout du moins lorsque je suis passé) car il y a beaucoup de bateau scotchés là. L’accueil est là aussi très serviable. Il y a, au rez de chaussé, une salle de d’accueil avec fauteuils et où le wifi passe : très agréable.
Le bus se prend sur le boulevard : en sortant de la marina, tournez à gauche et remontez jusqu’au rond-point. L’arrêt est là, matérialisé par un abri. Il faut prendre le bon bus dont le nom m’échappe mais il suffit de le demander à la marina. La première fois, le plus simple est de demander au chauffeur de vous prévenir de l’arrêt qui est prêt du marché. Après avoir traversé le marché (qui vaut au moins la visite), vous tombez sur la cathédrale. Sur la côté il y a une banque avec DAB. Le bus du retour se prend soit à l’angle de la rue qui monte, un peu plus bas donc, devant la banque qui n’a pas de DAB, soit au niveau du marché (arrêt officiel).
Supermarché : Au rond-point du bus, prendre, première à droite, le boulevard qui part sur la gauche de la station essence. Puis à gauche au rond-point suivant. A pied, il y en a pour une vingtaine de minutes. Si vous êtes chargé au retour, il y a des taxis à la sortie du supermarché pour un prix modique.
Pour le Gaz oïl, il y en a à l amarina Fonatur ou vous pouvez bidonner à la station-service du rond-point de l’arrêt de bus.
Formalités de sortie. J’y ai fait ma sortie, cela a été un peu compliqué car tous (à commencer par la marina) voulaient que je passe par un agent. Du coup, j’ai eu une forte opposition mais avec de l’obstination j’y suis arrivé quand même … en deux jours ! Donc prévoyez un peu de marge.
Panama
Panama City
Cette fois-ci, je me suis arrêté au Balboa Yacht Club. Au début car le mouillage de Playaita était encombré et il fallait donc mouiller dans pas mal d’eau et aussi à cause de la fatigue assez importante suite à la remonté au louvoyage de la baie de Panama entre le rail et les pêcheurs. Et j’y suis resté pour des aspect pratiques malgré le prix.
Bus : Le bus se prend sur le boulevard après le grand terre-plein / parking. Il faut une carte de bus pour payer. Celle-ci se prend au terminus de Allbrook. La première fois il faudrait donc prendre un taxi. Ceux qui sont sur le quai demandent 10 USD. En allant juste derrière, sur le parking, on trouve sans discuter la même course à 5 USD. Une autre solution est de s’armer d’une belle pièce de 0,25 et de chercher à prendre le bus sans carte. Ce serait bien étonnant qu’un passager ne vous fasse pas passer la machine à payer avec sa carte (probablement à la demande du chauffeur). Le plus dur sera alors de faire accepter votre sou à l’aimable personne (vécu).
Téléphone/Internet : Cette fois-ci, j’ai pris un forfait et du pré payé Internet chez Claro et tout a fonctionné très bien si ce n’est que les unités partaient bien plus vite qu’ailleurs (?), mais c’était déjà très bien.
Formalités : Il faut commencer par les autorités maritimes, qui se trouvent en bout de ligne côté Playaita (Ila Flamenco). Au terminus, continuer à pied, pour traverser le grand parking qui mène à un bâtiment type hôtel/galerie marchande. A l’entrée, prendre l’escalier de gauche et c’est au premier étage, sur la gauche. Il n’y a aucun panneau mais au pire les locaux connaissent bien. Accueil très aimable et efficace. L’immigration se trouve à la marina : quand vous débarquez, à la fin de l’estacade, tout de suite à droite, un peu avant les sanitaires. Le bureau est minuscule mais, pareil, l’accueil est simple et efficace. Ne sachant pas où étaient les autorités côté Colon, j’y ai fait aussi la sortie. En fait il y a un bureau qui permet de tout faire juste derrière le bâtiment de la marina de Shelter Bay ! Les horaires ont la réputation d’y être très élastiques mais il est ouvert tous les jours.
Passage du Canal : Cette fois-ci Marcos a été en service minimum mais le minimum a été tout de même fait. J’ai attendu 10 jours pour passer alors que plusieurs personnes (dont Marcos) m’avait dit que dans ce sens c’était très rapide. Si j’ai bien compris, il y a avait beaucoup de voiliers à passer dans l’autre sens et ils les faisaient passer en priorité (pourquoi ?) ; Les autorités de canal ont été assez désagréable du fait que je n’avais pas d’agent officiel (pression ?). A la visite, l’inspecteur a refusé d’indiquer les 4,5 nœuds que je lui annonçais pour écrire 6. Du coup on n’a pas respecté le plan de route prévu. On est arrivé plus tard que prévu aux écluses de Gatun, qu’on a passées du coup que le lendemain.
Ravitaillement : Il y a le 99 de Allbrook mais il n’est pas particulièrement bien achalandé pour un très gros avitaillement. Pour les affaires courantes il est suffisant et le plus accessible car juste à terminus de la ligne. Il y a d’autres supermarchés moins cher (dont j’ai oublié le nom) mais moins accessibles et le taxi est quasi obligatoire si j’ai bien compris … à creuser. Je n’ai fait à Panama-city qu’un complément de cambuse car j’avais fait un (très) gros plein au Mexique.
Colon
Cette fois-ci, je n’ai fait qu’un arrêt technique obligatoire à la marina Shelter Bay. Et dès les travaux finis, la météo étant « correcte » et les formalités faites en avance, j’ai filé. Je ne suis même pas sortie une seule fois de la marina !
Cuba
Santiago
On peut soit mouiller devant la marina (et uniquement là) pour 0,25 CUC le pied (c’est-à-dire USD) ou s’amarrer à quai pour 0,75 CUC/pied. L’accueil est charmant, la Douane peut être tatillonne. Mais :
- Les usines alentour déversent dans l’air tout un tas de choses qui font que vous vous retrouvé avec des taches noires sur le pont qui partent pas trop mal et des taches jaunes qui sont très très tenaces.
- Ne faites aucune transaction avec l’équipe Pedro-Léo-etc. Ce sont de véritables escrocs. Ils sont peut-être à l’heure qu’il est en prison suite à une vente de gaz oil frelaté, mais sinon soyez vigilants et ne faites rien, absolument rien, avec eux malgré leurs très efficaces boniments.
Pour aller en ville, il y a bien sur les taxis au prix fort. Sinon il a des bus aux horaires très hasardeux. Il y a aussi le ferry qui part (Mai 2018) à 6h20, 12h20 pour la ville à 1 CUC le trajet. Les retours sont à 13h et 18h. Ce n’est pas souvent, hélas, mais le meilleur rapport efficacité/prix.
Il y a maintenant des cartes Prépayées pour Internet (achetable qu’en ville, avec carte d’identité), tarifées à l’heure … les minutes défilent vite ! L’agence officielle se trouve sur la place Cespedés, juste sous la cathédrale. On trouve des cartes « Ailleurs » aussi … ! On peut accéder au réseau via le wifi sur la place Cespedes et il y a des ordinateurs dans l’agence. A la marina, à l’hôtel juste à côté, il y a deux ordinateurs qui sont connectés. Dans toutes les villes moyennes et grandes c’est la même chose : Ordinateurs dans les agences et wifi sur certaines places publiques que vous repérez facilement : il y a plein de gens pianotant sur leur Smartphones.
Sur le côté de la place (côté Grand Café) il y a un DAB (dit ATM localement).
Ravitaillement : Le marché municipal se trouve entre le quai de débarquement et la place Cespedes. Fruits et légumes, des œufs et un peu de viande. Prix, choix et qualité très variables. Il y a aussi des superettes peu achalandées à prix occidental. Celle qui est sur les quais, au niveau de la petite tour-horloge est tout simplement hors de prix. Il y a une boutique d’état à prix local sur la côté droit (quand on est face à l’entrée) du marché municipal : Riz, sucre, spaghettis, le tout en vrac, prévoir donc des sacs. Il y avait un Spar tout neuf à Baracoa. Et on m’a dit qu’à Bayamo, les prix étaient nettement moins chers. Mais le mieux est de venir à Cuba avec sa cambuse car il n’y a quand même pas grand-chose.
Açores
Horta
On est en Europe, et cela change tout !
Le super marché est, après être passé devant chez Peter, en montant sur la droite et pas trop loin à pied. Il y a tout le standard Européano-Portugais. Les forfaits français couvrant maintenant toute l’Europe, si vous avez gardé votre opérateur, en théorie tout fonctionne. Ce qui avait l’air d’être le cas pour Orange et Free. Mon Bouygues fonctionnait très bien pour le téléphone et les SMS mais pas Internet. Il y a du wifi à la marina, assez moyen. Au bar l’Océanide – juste au-dessus des bureaux de la marina, sur la rue, presque en face du fortin, il était parfait. Pour le reste, on est au Portugal donc on est dans « notre » standard.
Le ship « Mid Atlantique » est sur le quai, un tout petit peu plus haut que les sanitaires, au niveau de la contre allée. Il n’est pas grand mais il y a pas mal de choses. Ils ont un service de réparation de gréement et le « singe » qui s’en occupe est très pro et sympa. Il y a des compétences locales en moteur, électronique. Bref, il y a quasiment tout ce qu’il faut. On peut également caréner.
Ponta Delgada
Là aussi, il y a tout comme à Horta … en plus grand.
Voili-Voilou ! Tout du moins pour ce que j’ai repéré et/ou noté.
Bonnes navigations et Bonnes escales !
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